
Les faits & le projet
La tenue à la foudre des aéronefs, de plus en plus équipés de systèmes électroniques, est une préoccupation majeure des avionneurs comme des pouvoirs publics. Pour réaliser ce type de mesures, la simulation numérique est l’alternative idéale à l’expérimentation qui nécessite d’immobiliser un aéronef sur une longue durée, ce qui est onéreux en temps et en coût.
Connaître le niveau de perturbation des équipements vitaux lors d’un vol est indispensable pour aménager les meilleurs systèmes de protection. Par ailleurs, avant la mise sur le marché d’un nouvel aéronef, l’avionneur doit démontrer aux autorités de certification que les normes en vigueur sont respectées, notamment que les niveaux de parasites sont inférieurs au niveau de susceptibilité des équipements. C’est l’objet des travaux menés par l’Université de Limoges avec Dassault Aviation sur la gamme commerciale des Falcon.
Les résultats
Ces travaux sont à l’origine d’une première mondiale en 2013 : la mise au point d’un solveur capable de modéliser un aéronef complet. Cet outil inédit a permis de cartographier la propagation de la foudre sur l’ensemble du câblage de l’avion et ses interférences possibles avec tous les équipements, notamment électroniques.
Une performance qui lui vaut d’être désormais exploité par l’industriel sur ses propres ressources de calcul.